Cascina Galarin
Castagnole delle Lanze, Piémont
L’histoire de la famille Carosso prend naissance à la fin du XVIIIe siècle avec la construction du chai qui est encore en fonction de nos jours. Une porte en bois massif est installée avec un coq, qui allait devenir le symbole de la cave et lui a donné son nom, Galarin signifiant coq en dialecte piémontais. Comme beaucoup de vignerons de la région à l’époque, la production est uniquement concentrée sur du vin de table.
A la fin des années 1980, Giuseppe Carosso reprend l’exploitation et la révolutionne de fond en comble. Les rendements sont réduits, la qualité augmente naturellement et la créativité de “Beppe” permet de produire les premières bouteilles capables de bien vieillir et d’être servie dans les restaurants.
L’approche de Giuseppe a toujours été d’être proche de la vigne. Il ne garde que les meilleures grappes et arrive à atteindre un niveau de qualité et de concentration que les plus grands producteurs n’arrivent plus à atteindre.
La nouvelle génération prend les rênes
Ces dernières années, Beppe a été rejoint à la vigne par ses deux fils Marco et Giovanni. Leur père leur a transmis sa passion et les trois Piémontais s’occupent désormais ensemble de leur exploitation qui a fêté ses 200 ans. Les fistons injectent un nouveau souffle à l’entreprise pour qu’elle innove et atteigne des standards très élevés.
La famille s’est toujours engagée dans l’écologie et le respect de l’environnement. Ils sont convaincu que le bon vin se produit tout d’abord grâce au soin apporté au raisin, c’est pourquoi ils ont banni tous les herbicides et les pesticides.
La Cascina Galarin est certifiée bio depuis 2016 après un processus de plus de 3 ans auprès des institutions italiennes. Leur gamme est une parfaite expression du vignoble piémontais, avec de la Barbera, du Nebbiolo, du Moscato, de l’Arneis et de la Freisa, mais aussi des cépages internationaux et plus rares sur les collines du nord de la botte, tels que le Pinot noir et le Chardonnay.
L'éclairage de l'expert
Ma première rencontre avec la Casina Galarin s’est faite au travers du père Giuseppe, puis j’ai rencontré les deux fistons Marco et Giovanni. J’ai tout de suite compris qu’on avait à faire avec une équipe de passionnés au service de leur histoire, et pas n’importe laquelle quand on pense que cela fait plus de 200 ans que la cave a été construite avec leur emblématique coq sur la porte!
Je les aime beaucoup, car ce sont des gens qui représentent à merveille le Piémont, avec leur simplicité, leur discrétion et leur respect du terroir.
Ce respect pour leurs collines, on le sent dans leur discipline et leur pratique, puisqu’ils ne mettent jamais d’herbicides ou de pesticides chimiques et qu’ils continuent de travailler leurs vignes comme on le faisait à l’époque.
Ju