Domaine Bovy
Domaine Bovy

Domaine Bovy

Chexbres, VaudSwitzerland

Une histoire de famille

Originaires de Chexbres, les Bovy sont une vieille famille vaudoise. La cave date du XVIe siècle et les premières vignes du domaine ont été acquises en 1779. Dès 1925, Henri Bovy développe la culture de ses vignes. En 1937, Maurice commence la commercialisation de ses vins en bouteilles. Son fils Bernard lui succède en 1960. Toujours en ligne directe, de 1997 à 2014 le domaine est géré par ses fils, Vincent et Eric, puis suite au décès de Vincent en 2015 par Bertrand et Eric qui représentent la quatrième génération.

Les vignes du domaine

Les vignes du domaine se situent entièrement dans la région de Lavaux, célèbre par la beauté de ses paysages, de ses vignobles en terrasses et par la renommée de ses crus. A Lavaux, la viticulture s’apparente à l’extrême: pentes abruptes, vignes suspendues dans le ciel. Constitué de 8 hectares, le vignoble du domaine est formé de différentes parcelles situées dans les appellations de Saint-Saphorin, Epesses, Chardonne et Dézaley.

Aujourd’hui 5,5 hectares occupent les coteaux de Saint-Saphorin, caractérisés par des sols argilo-calcaires reposant sur une assise de roche calcaire, formée de galets unis par un ciment gréseux.

Le même type de roche sédimentaire (poudingue) se retrouve dans nos vignes du Dézaley, d’une surface de 0,5 hectare. Situées dans le prolongement du Dézaley, les vignes d’Epesses (0,5 ha) se trouvent sur de fortes terres, dont les strates marneuses libèrent sans cesse de grosses quantités d’argile.

Pour leur part, les vignes de Chardonne (1,5 hectare) présentent des sols argilo-graveleux, avec des éléments caillouteux.

Le choix d’une viticulture de qualité

Résolument acquis à une viticulture dite “raisonnée” et respectueuse de l’environnement, Bertrand et Eric Bovy mettent rigoureusement ces principes en pratique: fumures et traitements naturels sont ici la règle. Le sol est enherbé pour lutter contre l’érosion des terrasses et la fertilisation se fait à base de fumier bovin. Au surplus, les sarments sont broyés sur place, contribuant ainsi à la richesse organique des sols.

Les vignes sont conduites en taille gobelet et guyot. La grande majorité des travaux sont manuels, en raison de la topographie des sites. Cette contrainte n’exclut pas cependant l’utilisation d’une technologie de pointe quand elle s’avère possible, par exemple dans l’emploi d’une effeuilleuse thermique, qui contribue efficacement à l’équilibre de la surface foliaire.

La densité de plantation est élevée: 9’000 pieds à l’hectare (elle l’est d’autant plus si l’on considère la déclivité de la pente).

L’âge moyen des vignes tourne autour des vingt ans et les rendements ne dépassent pas 100 hl/ha pour le Chasselas et le Gamay et 50 hl/ha pour le Pinot Noir.

La taille printanière fait l’objet d’une discipline toute particulière. Les mêmes soins sont voués à l’éclaircissage systématique des contre-bourgeons et aux vendanges en vert (on n’hésite pas à faire tomber les grappes) de manière à maîtriser les rendements. Effectuées manuellement, les vendanges sont sévèrement triées à la vigne avant de passer au pressoir ou en cuve.

Des analyses régulières des constituants des raisins sont pratiquées dès le mois d’août, afin de déterminer la maturité optimale des différents cépages et fixer les dates des vendanges en conséquence.